évolution

OCEANA – Journal de Bord – conference des jeunes

les élèves de CM2 ont eu la parole !

Les élèves de CM2 ont réussi leur défi : donner une conférence devant un auditoire de 150 personnes dans un amphithéâtre de l’école AgroParisTech de Paris. Leur sujet de présentation était de parler du fonctionnement du cerveau, comment optimiser l’apprentissage ?

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Tous réunis autour du programme OCEANA, par groupe de deux ou trois, ils avaient choisi leur sujet :

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  • le cerveau, sa carte d’identité,
  • Ce qui ne se voit pas à l’œil nu :
  • neurones et
  • cellules gliales,
  • Le cerveau, cet organe complexe, comment fonctionne-t-il ?
    • Les neurones se connectent
    • Les chemins neuronaux se créent
    • Rien n’est figé, le cerveau est plastique et l’on peut apprendre tout au long de la vie,
  • le cerveau, son fonctionnement :
    • Les différentes aires et leurs rôles,
    • Quelles zones du cerveau s’activent lorsque je veux traverser une rue ?
  • le cerveau mémorise, le cerveau apprend : comment l’aider à mémoriser ? Comment optimiser sa mémoire ?
  • Nous avons besoin de nos messagers, les cinq sens : les élèves testent la bonne perception des sens auprès de l’auditoire. Si la vue est brouillée, le cerveau pourra-t-il bien traiter l’information ?
  • Nous avons besoin de réactiver les informations perçues : les élèves ont proposé au public un Jeu de kim,
  • Et le dernier groupe d’élèves demande au public ce qu’ils ont retenu du fonctionnement du cerveau. Le choix s’est porté sur un Jeu de memory, parce qu’en fait, pour « challenger » sa mémoire, on retient s’il n’y a pas de « stress, crainte… », et lorsque l’on est acteur.

 

Bravo aux élèves !

 

Chacun des groupes a confectionné un support pour illustrer le message qu’ils voulaient transmettre : maquette, film, BD, Jeux de cartes…

Bravo encore aux élèves qui ont suscité la curiosité, l’engagement et la participation de leur public. Les retours reçus nous démontrent que l’information a été captée, de nouveaux chemins neuronaux ont été créés par tous, consolidés pour d’autres.

 

Nous tenons à remercier WaxYouth, Jérémie Chaligné initiateur du projet, de son invitation. Le groupe classe et chacun des élèves, en participant à cet événement a expérimenté la prise de parole en public, un vécu qui ne peut que leur servir dans leur avenir.

Auteur: Isabelle Malet

OCEANA – Journal de Bord – collaboration

Classe de CM2, chez Claire Birotat-Moncet.

Semaine du 13 mars 2017 by Isabelle Malet

 

Après les premières séances introductives où les élèves ont étudié ce qu’il y a dans leur cerveau, comment il fonctionne, nous poursuivons avec la préparation d’une conférence. Les activités menées dans la classe vont pouvoir être partagé devant un public de 200 personnes. L’école a répondu favorablement à l’invitation de Wax Youth qui organise un événement : parler devant un public. N’est-ce pas là une situation où chacun des élèves va avoir à assurer par eux-mêmes une autorégulation de leur activité cognitive ?

 

Ce jeudi 16 mars était la première rencontre avec Monsieur Jérémie Chaligné organisateur de l’événement dans notre école. Les élèves travaillent en îlots de deux ou trois.  Monsieur Chaligné a répondu à leurs premières questions. Les élèves lui ont présenté le choix de leur sujet, ce qui les a motivé à parler du cerveau, les différentes zones et aires du cerveau, de ce qu’il y a dans notre tête et qui ne se voient pas, les cellules, les chemins neuronaux, la plasticité cérébrale, et comment il fonctionne ?

 

La poursuite de notre projet autour de la connaissance du cerveau prend tout son sens : comment mieux contrôler son attention, ses émotions qui peuvent entrer en compétition avec leur performance de mémorisation. La prise de conscience et la compréhension de leurs états mentaux pour mieux contrôler l’attention et la concentration est un beau défi pour chacun des élèves.

 

 

OCEANA – Journal de Bord – visite du laboratoire

Alors que du côté français, nos 3 classes continuent le programme et approchent de la fin, notre classe-test des pays bas découvre le kit d’enseignement depuis seulement début janvier. Ils avancent bien et semblent ravie et intéressés.

Du côté de l’équipe, nous attendons avec impatience les retours détaillés de l’enseignante, mais pour le moment, elle semble s’en sortir sans gros problème avec les instructions fournies.

Pour la remercier d’être notre première testeur néerlandaise et pour donner du sens à tout ce savoir théorique, ce 20 février, nous avons eu la chance de recevoir la classe de 22 élèves au Donders Institute. Nous avons pu en profiter pour recevoir une deuxième classe qui avait contacté le laboratoire pour une visite il y a quelque temps. Au total 34 enfants de 8 à 11 ans ont déambulé dans les couloirs du Donders, animant quelques sourires à leur passage dans les bureaux vitrés.

Une matinée intensive pour les enfants :

Les jeunes ont fait un chrono contre la montre pour aller voir :

    • une présentation des recherches réalisées dans un centre de neuroimagerie
    • une démo de l’IRM

    • une démo de EEG
    • une demo d’eyetracker

  • avant de filer au musée d’anatomie pour aller voir les cerveaux en bocaux avec un de nos collègues

Enfin ils ont pu profiter de leur repas de midi dans la cantine du Donders Institute avec quelques peluches neurones, puzzles en bois pour occuper les mangeurs rapides.

Pas le temps de trainer, le bus les attendaient déjà pour repartir. En route pour 1h de trajet retour.

OCEANA – Journal de Bord – la mémoire

Semaine du 20 janvier 2017 by Isabelle Malet


Ai-je une mémoire d’éléphant ? Ah ! j’ai ma mémoire qui flanche…
Nouveau chapitre avec les élèves de CM2, mais combien important. Apprendre, n’est-ce pas se souvenir toutes les leçons réalisées en classe ?


Alors, pour commencer, tous les élèves vont expérimenter des situations où il y a à retenir. La mémoire est au cœur de leurs nouvelles questions : certes, c’est avec notre cerveau que l’on mémorise, mais quelle est la mécanique de la mémoire ? est-elle efficace ?


Une quinzaine d’objets sont projetés pendant 30 secondes. Ecran éteint, les enfant vont devoir en lister un maximum sur une feuille de papier. Vingt minutes après, à la fin de la séance, ils auront à nouveau et sur une nouvelle feuille à écrire le nom des objets qu’ils ont vu au tout début.
En binôme, une série de chiffres, de plus en plus longue est à redonner dans l’ordre à son camarade qui vient de la lui dicter. Les résultats sont performants jusqu’à la ligne où il y a 7 chiffres à répéter, mais au delà, le taux de réussite diminue fortement. Oui, il est possible de redonner une suite de chiffres immédiatement après, et cela reste vrai jusqu’à sept informations.


Il n’y a pas une mémoire, mais des mémoires. Ils ont vécu deux situations qui illustrent la mémoire à court terme et la mémoire à long terme. La mémoire à court terme est utilisée pour retenir un numéro de téléphone mais n’est pas conservée. La récupération dans la mémoire à long terme a été plus ou moins efficace aujourd’hui selon les élèves. Il y a ceux qui ont des techniques et ceux qui se sont trouvés dans la difficulté de redonner les images vues au tout début de la séance.


Nous avons pu observer une vraie dynamique entre les enfants pour partager les stratégies élaborées. Mémoriser tient tellement du domaine scolaire, que certains allaient au delà du test et cherchaient la réussite complète en allant chercher les mots sur la feuille du voisin.


La semaine prochaine, veille de nos vacances d’hiver, nous continuerons de nous intéresser aux mémoires.


OCEANA – Journal de Bord – plasticité cérébrale et séances sur les émotions

Caroline


Séance 4-2 du 01/12 avec les CE2 de Caroline.

Le cerveau du donders est affiché sur le TBI (je ne suis pas parvenue à donner des explications aux élèves par rapport aux transmissions entre les différentes zones du cerveau mais cela a été un bon support pour recontextualiser l’histoire des neurones). Nous revenons sur le vocabulaire qui a été vu la semaine précédente. Une fois bien réactivée, nous reparlons des réseaux de neurones et nous entrons dans le détail de la synapse, des connexions électriques et chimiques. Il existe aussi des neurotransmetteurs qui sont inhibiteurs ou excitateurs : du coup on en vient à se dire que pour apprendre il faut être dans une bonne posture avoir des émotions positives et que si l’on est trop stréssé alors la connexion entre les deux neurones ne se fait pas.


Nous avons alors découpé des neurones et nous les avons collé sur un panneau pour réaliser une connexion neuronale. Nous touchons du doigt la notion de plasticité cérébrale.
A la suite de cette séance nous avons visualisé la vidéo de Céline Alvarez sur la plasticité cérébrale :

 

 

Caroline


Les élèves sont ultra-récéptifs aux différents concepts et en regardant la vidéo certains se sentent « plus intelligents » que les adultes avant de comprendre que nous devenons des « experts » 🙂


Nous terminons par la lecture du conte de Mimi durant lequel Mimi assiste à la naissance d’un neurone dans une zone bien précise du cerveau. Ah bon ! mais le cerveau continue de fabriquer des neurones ? Et oui.


Séance 4-3 du 08/12 avec les CE2 de Caroline.


Nous avons commencer la séance par la lecture de la BD neurosciences et apprentissages. Les élèves ont été heureux de voir qu’ils comprenaient parfaitement le fonctionnement des connexions entre le sneurones lorsque l’o apprend. le vocabulaire a été ré-activé et il est maintenant complètement assimilié par une grande majorité. A la suite de la lecture nous sommes revenus sur la plasticité cérébrale mais aussi l’importance de se tromper pour apprendre, l’importance de toujours se poser des questions. Nous avons terminé cette séance par la visualisation de la viédo de Céline Alvarez sur la plasticité cérébrale. Les enfants ont alors pris conscience qu’ils ont un plus grand reseau de neurones que les adultes. De nouvelles interrogations sont apparus : ah bon mais alors nous sommes plus intelligents que les adultes ? Jusqu’à ce que la vidéo explique à nous que les adultes deviennent experts grace aux connexions qui sont renforcées par la pratique, les habitudes et les répétitions. Du coup pour devenir exepert dans un domaine il n’y a pas de remède miracle : il faut s’entrainer et répéter, répéter, répéter !


Encore une belle séance qui s’est achevée. Lors du marché de Noël de l’école, j’ai eu l’occasion de discuter avec certains parents de manière informelle et tous en sont venus au fait que les enfants parlent beaucoup des neurones et du fonctionnement du cerveau à leurs parents. Ils sont « à fond » dans le projet comle on dit et on sent qu’ils se sentent vraiment concernés. Nous avons nous aussi de nouvelles interrogations : de quoi cela peut-il bien venir ? Des méthodes utilisées pour transmettre ? Du fait que l’on parle d’eux, de leur fonctionnement ? Ne sont-ils pas finalement capable de ressentir cette plasticité cérébrale au quotidien du fait qu’ils apprennent tous les jours ?

Isabelle


Les émotions, nos émotions.


Les élèves sont placés en cinq îlots de cinq et un groupe de six. Ils vont alors découvrir les six émotions à travers le jeu les décrivant.
Chaque groupe reçoit une carte « pictogramme » d’une des six émotions. Il doit dans un premier temps s’interroger mutuellement sur ce qu’elle leur évoque, puis chaque équipe exprime aux autres camarades de la classe leurs ressentis. Le nom des six émotions apparaît et sont affichées au tableau.



Dans un deuxième temps, chaque équipe en possession d’une des six émotions reçoivent deux nouvelles cartes, une « vocabulaire » avec des expressions, ou bien des synonymes, ainsi qu’une carte « histoire ». Chaque équipe va devoir composer une scénette avec les cartes reçues. La classe devra deviner de qu’elle est l’émotion pratiquée ?


Sous forme ludique, les élèves ont pu utiliser et passer en revue les six émotions.
En collectif, la classe a partagé le jeu sur les émotions. Les élèves pourront continuer à y jouer. Il sera prêté aux élèves et le jeu va aller dans chacune des maisons. Quel beau moyen de continuer à acquérir le vocabulaire sur les émotions ?



OCEANA – Journal de Bord – Début des Neurosciences

Après la présentation du stress, la transition se fait avec le cerveau. Ils étaient arrivés à la question : oui mais pourquoi on stresse ? Il est temps d’aller donner quelque base de compréhension du fonctionnement du cerveau pour voir pourquoi il est en cause et comment on pourra réduire son stress et mieux apprendre si on le comprend un peu mieux.

Caroline


Nous sommes partis de savoir comment fait-on pour prendre une trousse dans sa main. Je tend ma main. Oui mais pourquoi ? Que se passe-t-il  ? Et bien je regarde ma trousse, je décide que je veux l’attraper et donc je donne l’ordre à ma main da l’attraper. On parle alors des 5 sens.

Information envoyée aux neurones. Qu’est-ce uq’un neurone ? Les peluches circulent dans la classe et rapidement les élèves les adorent. Alors on les accroche au tableau pour que tout le monde les voit bien. Puis on décide de dessiner nos amis les neurones. Après une belle représentation de neurones, on écoute la lecture du premier chapitre de Mimi. On commence à aborder l’idée du signal éléctrique et du potentiel d’action. Mais sen est trop pour heureux, ils restent sur les dendrites, le soma, l’axone et les terminaisons synaptiques. La plasticité prévue au prochaine épisode devrait nous permettre de continuer dans ce sens.

 

Isabelle

Chez les CM2 :
Tout a commencé avec la présentation du neurone, une des cellules de notre cerveau. Notre support, les neurones peluche d’Alicia Lefevbre permettent aux élèves de visualiser les quatre parties distinctes. Toute la transmission du message est abordée de manière générale avec le message électrique.
Si le cerveau traite des informations, comment les reçoit-il ? Les portes d’entrée sont les cinq sens.
À la séance d’après, chaque élève découpe son neurone et retrouve les différentes parties. À partir de là, il est possible de créer un réseau neuronal. Chaque élève choisit de déposer son neurone à l’endroit qu’il souhaite et un réseau neuronal apparaît au mur de la classe. Les premières bases sont ainsi présentes concrètement.
Durant les deux séances suivantes, nous pouvons développer les différentes notions :
– La plasticité cérébrale,
– Comment apprend-on ? avec la nécessité de devoir répéter pour consolider l’information,
– L’activation des différentes aires du cerveau,
– La certitude que le cerveau peut apprendre tout au long de la vie.
Les élèves s’intéressent. Ils vont pouvoir communiquer leurs connaissances sur le fonctionnement du cerveau.

Ils ont plein d’idées, en voici quelques exemples :
– fabrication d’un puzzle avec les différentes aires du cerveau,
– un jeu Memory sur le vocabulaire (synapses, connexions, 5 sens, cellules…)
– avec de la pâte Fimo, et donc en volume, présentation des connexions
– un jeu avec expériences sur les cinq sens (test de vue, test gustatif… pour montrer que le cerveau perçoit des stimuli et les capte pour les traiter,
– un film avec des légos, un personnage qui se pose la question de savoir à quoi sert le cerveau ? la musique choisie est « Mission impossible ? »
– …
À la rentrée de janvier, ce travail va être poursuivi en parallèle avec le nouveau chapitre du programme qui est celui des émotions.
Chez les CP :
Le projet Neurosciences débute tout doucement. La cellule « neurone » est présentée avec le neurone peluche que les élèves ont pu manipuler en petits groupes. Ils vont pouvoir le dessiner et coller l’étiquette des différentes parties du cerveau à la bonne place .Description : SSD:Users:isabellemalet:Dropbox:Captures d’écran:Capture d’écran 2016-12-09 22.00.37.pngDescription : SSD:Users:isabellemalet:Dropbox:Captures d’écran:Capture d’écran 2016-12-09 21.56.08.png

Le rituel correspondant aux exercices d’écoute et d’attention a démarré. Le programme ne peut être segmenté de la même manière pour des enfants de six ans.

 

OCEANA – Journal de Bord – Fin des séances sur le Stress

  • Semaine 3 : arrêt sur image
Dans le programme OCEANA, on avance doucement sur la séquence d’apprentissage autour du stress. Après avoir été confronté à la situation stressante : faire une présentation orale filmée. C’est l’heure de visionner les vidéos enregistrées la semaine dernière. Les élèves sauront-ils repérer les signes du stress ?

Caroline

Bonjour,

Les élèves ont visualisé leur vidéo de présentation qui ont été diffusées à toute la classe. En se voyant en film la plupart ont le reflexe de se cacher le visage. Ils ne veulent pas se regarder. Quand je les ai interrogés sur la raison de ce reflexe, ils ont répondu qu’ils avaient honte et qu’ils n’aimaient pas se voir en vrai (chose très intéréssante, perception de soi et projection mental de son soi très différente de ce que l’on est réellement, est ce en lien avec la confiance en soi ? – est-ce que cela se travaille ? est ce que cela peut évoluer ? ). A la suite de cela les élèves ont eu en leur possession une feuille A4 avec les trois photos prises lors de la séance 1. Ils ont pris connaissance des remarques de la semaine dernière et ont du réaliser une affiche format A3 avec leur propre tableau qui récapitule les sensations ressenties mais aussi observées lors de la séance 1. Le travail en groupe est difficile pour les CE2 qui ne parviennent pas encore à travailler ensemble. Ils dessinent des cases dans lesquels chacun va mettre son commentaire individuel (pas de reflexion collective). Je n’ai pas encore regardé en détail ce qui a été écrit. Il semble difficile pour les enfants de réaliser eux-mêmes un tableau recap. Je prévois de cette semaine une  mise en commun de leurs idées et une construction d’un tableau recap pour pouvoir l’envoyer à la classe de CM2. Ils sont très impatients à l’idée de voir enfin les vidéos des autres.

 

  • Semaine 4 : la rencontre virtuelle avec l’autre classe

Caroline

Sur cette semaine 4 devait avoir lieu la séance 3. Des petits contre-temps ont fait qu’Isabelle et moi-même n’avons pas pu accorder nos emplois du temps pour discuter de cette séance. Alors je l’ai mené sans objectifs précis. Les élèves ont visualisé les vidéos de leurs camarades parisiens. Ils ont apprécié les différents accents. Nous avons relevé quelques éléments de stress en lien avec le tableau préparé en amont par Isabelle qui était bien plus complet et de qualité que celui que nous avions élaboré avec la classe de CE2. Pour l’avenir, il serait bon de séparer les éléments de stress que je peux voir, des éléments de stress que je ne peux pas voir mais que je ressens à l’interieur de moi. Ce qui a été nommé stress interne et externe. Les élèves ont terminé la séance sur la lecture des tableaux mais sans vraiment comprendre l’objectif de ce travail. Dans le futur il faudra appuyer sur l’idée de reconnaitre les critères de stress sur autrui (en regardant les vidéos), et de pouvoir les identifier et les nommer de manière à enrichir son vocabulaire.

L’heure est aux vacances mais nous entamerons dés le vendredi de la rentrée, le fonctionnement du cerveau ! Affaire à suivre.

Isabelle

Du côté de la classe de CM2, les élèves se sont penchés sur les critères du stress visible  et invisible. Cela a permis aux élèves une prise de conscience de ce que le corps est capable de percevoir de son environnement, ce que les autres peuvent voir, mais aussi ce qui ne peut pas être observé.

 

Aujourd’hui, pour les deux classes (CM2 et CE2), c’est l’heure de commencer à comprendre le fonctionnement du cerveau. Les premiers questionnements sont en place grâce à cette introduction, ils sont prêts à commencer les neurosciences.

 

 

Chez les CP, c’était l’heure des questionnaires. Ce fut difficile et long pour les plus jeunes, mais ils semblaient bien consciencieux de répondre le plus justement possible.

 

Comme dit Caroline : Affaire à suivre.

 

OCEANA – Journal de Bord – bonus

Des nouveautés dans le programme

 L’arrivée de la classe de CP
Nous avons eu le plaisir de voir démarrer une classe de CP de Paris. Ils ont donc commencé par les questionnaires. 
Un challenge pour un si jeune âge, il faut suivre la ligne pour répondre, comprendre la question. Cela prend du temps mais les enseignantes Isabelle et Marie-Odile sont motivées, impatientes de voir les résultats des questionnaires. 
Elles ne sont pas les seules, les élèves semblent aussi répondre particulièrement consciencieusement à l’exercice. Ils veulent comprendre les questions au mieux pour y répondre au mieux. Une surprise !
 Début des questionnaires d’autoévaluation
Dans les classes, les questionnaires d’ « autoévaluation de l’activité » ont été réalisés pour la première fois. Pour Caroline, ce fut après une séance de mathématique: La décomposition canonique, et chez Isabelle, ce fut après une séance de calcul mental : soustraction de nombre entier sur ardoise. 
Une surprise attendait Caroline le lundi suivant, les élèves ont réclamé le questionnaire après une autre activité, une évaluation de mathématique cette fois. Avaient-ils besoin d’exprimer leur stress ? De faire part à leur professeur de leur ressenti ? 
Et le mardi, encore. 
Maintenant Caroline est prête ! Elle a les questionnaires photocopiées dans sur le coin du bureau pour répondre à la demande. 
Chez Isabelle, les CM2 ont déjà rempli trois fois le questionnaire, c’est court et apparemment, c’est très apprécié. 
Mais sur quelle corde sensible ou du besoin tirons nous avec ces questionnaires ? 
Du côté de l’équipe, nous avons hâte d’analyser les questionnaires ! 
Jettez un oeil à quelques examples : 

OCEANA – Journal de Bord – Semaine 2

Une situation stressante

Cette deuxième semaine, c’est la première séance d’activité, c’est à dire la confrontation à une situation de stress. Nos deux classes pilotes travaillent en binôme. Les élèves réalisent des présentations orales (à propos d’un talent) et se filment, puis les vidéos sont envoyées à l’autre classe. 
… Donc des enfants inconnus, de l’autre bout de la France, vont visionner leurs vidéos, de quoi amener un peu de stress autour de cette activité (si déjà faire une présentation orale devant ses camarades ne l’étaient pas assez). 
Ensuite on analyse les prestations : Comment s’est comporté le jeune de l’extérieur et comment s’estil senti pendant la présentation ?

Isabelle

Bonjour,

Le programme a démarré en CM2.

Dans un premier temps, les élèves ont signé la « Charte de bonne conduite de la classe » que chacun adoptons : respecter la parole de chacun, se prêter à la règle du silence, féliciter quelqu’un pour ce qu’il a accompli sont des points mis en avant.

Dans un deuxième temps, quelques élèves se sont lancés pour présenter leur(s) talent(s). Les élèves ont fait remarquer qu’il était encore plus stressant le fait de savoir que le film réalisé allait partir dans une autre classe.

« L’exercice oralisé demandé est plus facile à dire qu’à faire ».

Isabelle

 

Caroline

Bonjour,

Voilà, nous sommes soulagées d’avoir bien commencé le projet.
Nous avons commencé par la lecture de la charte de bonne conduite. Les élèves se posaient beaucoup de questions. Mais pourquoi ? A quoi ça sert ? Les élèves étaient tellement excités lorsque j’ai annoncé que nous allions travailler avec une classe de Paris qu’il a fallu les canaliser à plusieurs reprises. Dans l’ensemble la séance 1 a été un succès. Le fait de savoir que des élèves « inconnus » allaient regarder nos vidéos de présentation a définitivement fait émaner une tension palpable.

La présentation du talent s’est vite transformée en présentation des « activités extra-scolaires ». Mais les remarques expliquant « ce que j’ai ressenti » et « ce que nous avons observé » ont tout de même été pertinentes. Le mot stress a émergé très rapidement.

Quatre élèves ont fait leur présentation devant tout le monde, les autres se sont filmés par deux. Nous avons hâte de voir les vidéos de l’école parisienne.

Vivement la semaine prochaine !

OCEANA – Journal de Bord – Semaine 1

Entre le 19 et 28 september 2016, Caroline et Isabelle (et Claire) ont pu faire remplir les questionnaires initiaux du programme OCEANA. Il était question de tester la concentration, l’empathie, ou encore la perception des émotions des élèves. 

 Rectifications
Les premières adaptations se sont fait sentir très vite :
  •  l’idée d’aider les élèves à répondre grace à des pictogrammes représentant l’échelle de Likert (5 points entre je ne suis pas d’accord et je suis d’accord) a été un succès. 
  • Certaines phrases ont également eu besoin d’explicitation. Les deux maitresses ont choisi de lire les questions à l’oral et de les reformuler au besoin. Pour éviter que cela n’influence les réponses des élèves et pour être sur de toujours bien parler de la même chose, nous souhaitons par la suite définir les exemples à developper pour expliciter les questions.
  • La dernière chose à modifier pour la suite sera de réaliser une version numérique pour gagner du temps sur la récolte des données. 
 Impatience
Les CE2 (de Caroline) et les CM2 (de Claire et Isabelle) ont réussi, il nous reste à voir comment vont se comporter les CP. Seulement 3 des 5 questionnaires (les plus simples) seront réalisés avec eux. 
Malgré tout, les CE2 ont démontré une grande difficulté à comprendre les questions en ce début d’année, ils sont encore de grands CE1. A voir donc par la suite si cela est du à un manque de connaissances de leurs emotions, états physique et mentale ou si cette difficulté va disparaitre déjà après la partie théorique du programme. 
Il serait tentant d’aller voir les résultats, mais cela pourrait influencer le comportement des enseignantes pour la suite du programme. Patientons donc !