OCEANA – Journal de Bord – collaboration

Classe de CM2, chez Claire Birotat-Moncet.

Semaine du 13 mars 2017 by Isabelle Malet

 

Après les premières séances introductives où les élèves ont étudié ce qu’il y a dans leur cerveau, comment il fonctionne, nous poursuivons avec la préparation d’une conférence. Les activités menées dans la classe vont pouvoir être partagé devant un public de 200 personnes. L’école a répondu favorablement à l’invitation de Wax Youth qui organise un événement : parler devant un public. N’est-ce pas là une situation où chacun des élèves va avoir à assurer par eux-mêmes une autorégulation de leur activité cognitive ?

 

Ce jeudi 16 mars était la première rencontre avec Monsieur Jérémie Chaligné organisateur de l’événement dans notre école. Les élèves travaillent en îlots de deux ou trois.  Monsieur Chaligné a répondu à leurs premières questions. Les élèves lui ont présenté le choix de leur sujet, ce qui les a motivé à parler du cerveau, les différentes zones et aires du cerveau, de ce qu’il y a dans notre tête et qui ne se voient pas, les cellules, les chemins neuronaux, la plasticité cérébrale, et comment il fonctionne ?

 

La poursuite de notre projet autour de la connaissance du cerveau prend tout son sens : comment mieux contrôler son attention, ses émotions qui peuvent entrer en compétition avec leur performance de mémorisation. La prise de conscience et la compréhension de leurs états mentaux pour mieux contrôler l’attention et la concentration est un beau défi pour chacun des élèves.

 

 

L’équipe

Roselyne Chauvin

Doctorante / PhD candidate

Caroline Saunier

Enseignante / Teacher

Adeline Lucchesi

Enseignante + master sciences cognitives / Teacher + cognitive science master

Isabelle malet

Enseignante / Teacher

Marie Palu

Ergotherateute + assistance de recherche / Occupational therapist + research assistant

Héloïse Théro

Doctorante / PhD candidate

Jessica Massionnié

Doctorante / PhD candidate

Nietzsche Lam

Business developer

Sophie Akkermans

Doctorante / PhD candidate

Izabela Przezdzik

Doctorante / PhD candidate

Sabine Lagarde

Mindfulness expert

Collaborateurs externes:

  • CHARLOTTE CHEREL: étudiante en école de design, elle a la volonté de concevoir un produit engageant les utilisateurs, et ici les enfants dans une démarche active de travail de concentration. Elle travaille actuellement sur la création d’objet aidant la pratique de la présence attentive en classe à destination des enfants.

 

Les rôles dans le programme OCEANA

Management équipe et projet : Roselyne

Amélioration du kit / traitement des retours utilisateurs : Sophie / Izabela / Roselyne

Formalisation des exercices pratiques : Isabelle / Sabine

Diffusion / promotion du programme : Caroline & Roselyne (FR) / Nietzsche & Roselyne (NL) / Adeline (EN)

Réponses aux questions pédagogiques : Isabelle

Réponses aux questions théoriques : Izabela (EN) / Sophie (NL) / Adeline & Roselyne (FR EN)

Collaboration scientifique : Marie (FR) / Adeline & Jessica (EN) / Roselyne (NL)

Création du protocole d’évaluation scientifique : Marie / Jessica

Production video : Héloïse, Caroline & Isabelle (FR)

OCEANA – Journal de Bord – visite du laboratoire

Alors que du côté français, nos 3 classes continuent le programme et approchent de la fin, notre classe-test des pays bas découvre le kit d’enseignement depuis seulement début janvier. Ils avancent bien et semblent ravie et intéressés.

Du côté de l’équipe, nous attendons avec impatience les retours détaillés de l’enseignante, mais pour le moment, elle semble s’en sortir sans gros problème avec les instructions fournies.

Pour la remercier d’être notre première testeur néerlandaise et pour donner du sens à tout ce savoir théorique, ce 20 février, nous avons eu la chance de recevoir la classe de 22 élèves au Donders Institute. Nous avons pu en profiter pour recevoir une deuxième classe qui avait contacté le laboratoire pour une visite il y a quelque temps. Au total 34 enfants de 8 à 11 ans ont déambulé dans les couloirs du Donders, animant quelques sourires à leur passage dans les bureaux vitrés.

Une matinée intensive pour les enfants :

Les jeunes ont fait un chrono contre la montre pour aller voir :

    • une présentation des recherches réalisées dans un centre de neuroimagerie
    • une démo de l’IRM

    • une démo de EEG
    • une demo d’eyetracker

  • avant de filer au musée d’anatomie pour aller voir les cerveaux en bocaux avec un de nos collègues

Enfin ils ont pu profiter de leur repas de midi dans la cantine du Donders Institute avec quelques peluches neurones, puzzles en bois pour occuper les mangeurs rapides.

Pas le temps de trainer, le bus les attendaient déjà pour repartir. En route pour 1h de trajet retour.

OCEANA – Journal de Bord – la mémoire

Semaine du 20 janvier 2017 by Isabelle Malet


Ai-je une mémoire d’éléphant ? Ah ! j’ai ma mémoire qui flanche…
Nouveau chapitre avec les élèves de CM2, mais combien important. Apprendre, n’est-ce pas se souvenir toutes les leçons réalisées en classe ?


Alors, pour commencer, tous les élèves vont expérimenter des situations où il y a à retenir. La mémoire est au cœur de leurs nouvelles questions : certes, c’est avec notre cerveau que l’on mémorise, mais quelle est la mécanique de la mémoire ? est-elle efficace ?


Une quinzaine d’objets sont projetés pendant 30 secondes. Ecran éteint, les enfant vont devoir en lister un maximum sur une feuille de papier. Vingt minutes après, à la fin de la séance, ils auront à nouveau et sur une nouvelle feuille à écrire le nom des objets qu’ils ont vu au tout début.
En binôme, une série de chiffres, de plus en plus longue est à redonner dans l’ordre à son camarade qui vient de la lui dicter. Les résultats sont performants jusqu’à la ligne où il y a 7 chiffres à répéter, mais au delà, le taux de réussite diminue fortement. Oui, il est possible de redonner une suite de chiffres immédiatement après, et cela reste vrai jusqu’à sept informations.


Il n’y a pas une mémoire, mais des mémoires. Ils ont vécu deux situations qui illustrent la mémoire à court terme et la mémoire à long terme. La mémoire à court terme est utilisée pour retenir un numéro de téléphone mais n’est pas conservée. La récupération dans la mémoire à long terme a été plus ou moins efficace aujourd’hui selon les élèves. Il y a ceux qui ont des techniques et ceux qui se sont trouvés dans la difficulté de redonner les images vues au tout début de la séance.


Nous avons pu observer une vraie dynamique entre les enfants pour partager les stratégies élaborées. Mémoriser tient tellement du domaine scolaire, que certains allaient au delà du test et cherchaient la réussite complète en allant chercher les mots sur la feuille du voisin.


La semaine prochaine, veille de nos vacances d’hiver, nous continuerons de nous intéresser aux mémoires.


OCEANA – Journal de Bord – plasticité cérébrale et séances sur les émotions

Caroline


Séance 4-2 du 01/12 avec les CE2 de Caroline.

Le cerveau du donders est affiché sur le TBI (je ne suis pas parvenue à donner des explications aux élèves par rapport aux transmissions entre les différentes zones du cerveau mais cela a été un bon support pour recontextualiser l’histoire des neurones). Nous revenons sur le vocabulaire qui a été vu la semaine précédente. Une fois bien réactivée, nous reparlons des réseaux de neurones et nous entrons dans le détail de la synapse, des connexions électriques et chimiques. Il existe aussi des neurotransmetteurs qui sont inhibiteurs ou excitateurs : du coup on en vient à se dire que pour apprendre il faut être dans une bonne posture avoir des émotions positives et que si l’on est trop stréssé alors la connexion entre les deux neurones ne se fait pas.


Nous avons alors découpé des neurones et nous les avons collé sur un panneau pour réaliser une connexion neuronale. Nous touchons du doigt la notion de plasticité cérébrale.
A la suite de cette séance nous avons visualisé la vidéo de Céline Alvarez sur la plasticité cérébrale :

 

 

Caroline


Les élèves sont ultra-récéptifs aux différents concepts et en regardant la vidéo certains se sentent « plus intelligents » que les adultes avant de comprendre que nous devenons des « experts » 🙂


Nous terminons par la lecture du conte de Mimi durant lequel Mimi assiste à la naissance d’un neurone dans une zone bien précise du cerveau. Ah bon ! mais le cerveau continue de fabriquer des neurones ? Et oui.


Séance 4-3 du 08/12 avec les CE2 de Caroline.


Nous avons commencer la séance par la lecture de la BD neurosciences et apprentissages. Les élèves ont été heureux de voir qu’ils comprenaient parfaitement le fonctionnement des connexions entre le sneurones lorsque l’o apprend. le vocabulaire a été ré-activé et il est maintenant complètement assimilié par une grande majorité. A la suite de la lecture nous sommes revenus sur la plasticité cérébrale mais aussi l’importance de se tromper pour apprendre, l’importance de toujours se poser des questions. Nous avons terminé cette séance par la visualisation de la viédo de Céline Alvarez sur la plasticité cérébrale. Les enfants ont alors pris conscience qu’ils ont un plus grand reseau de neurones que les adultes. De nouvelles interrogations sont apparus : ah bon mais alors nous sommes plus intelligents que les adultes ? Jusqu’à ce que la vidéo explique à nous que les adultes deviennent experts grace aux connexions qui sont renforcées par la pratique, les habitudes et les répétitions. Du coup pour devenir exepert dans un domaine il n’y a pas de remède miracle : il faut s’entrainer et répéter, répéter, répéter !


Encore une belle séance qui s’est achevée. Lors du marché de Noël de l’école, j’ai eu l’occasion de discuter avec certains parents de manière informelle et tous en sont venus au fait que les enfants parlent beaucoup des neurones et du fonctionnement du cerveau à leurs parents. Ils sont « à fond » dans le projet comle on dit et on sent qu’ils se sentent vraiment concernés. Nous avons nous aussi de nouvelles interrogations : de quoi cela peut-il bien venir ? Des méthodes utilisées pour transmettre ? Du fait que l’on parle d’eux, de leur fonctionnement ? Ne sont-ils pas finalement capable de ressentir cette plasticité cérébrale au quotidien du fait qu’ils apprennent tous les jours ?

Isabelle


Les émotions, nos émotions.


Les élèves sont placés en cinq îlots de cinq et un groupe de six. Ils vont alors découvrir les six émotions à travers le jeu les décrivant.
Chaque groupe reçoit une carte « pictogramme » d’une des six émotions. Il doit dans un premier temps s’interroger mutuellement sur ce qu’elle leur évoque, puis chaque équipe exprime aux autres camarades de la classe leurs ressentis. Le nom des six émotions apparaît et sont affichées au tableau.



Dans un deuxième temps, chaque équipe en possession d’une des six émotions reçoivent deux nouvelles cartes, une « vocabulaire » avec des expressions, ou bien des synonymes, ainsi qu’une carte « histoire ». Chaque équipe va devoir composer une scénette avec les cartes reçues. La classe devra deviner de qu’elle est l’émotion pratiquée ?


Sous forme ludique, les élèves ont pu utiliser et passer en revue les six émotions.
En collectif, la classe a partagé le jeu sur les émotions. Les élèves pourront continuer à y jouer. Il sera prêté aux élèves et le jeu va aller dans chacune des maisons. Quel beau moyen de continuer à acquérir le vocabulaire sur les émotions ?



Livre : Le cerveau expliqué à mon petit fils

Cela faisait plusieurs fois que je voyais Le Cerveau expliqué à mon petit-fils dans les bibliothèques, rayon « Enfants », et je me suis décidée à l’acheter.

Jean-Didier Vincent est professeur de physiologie, membre de l’Académie ds Sciences et de l’Académie de Médecine. Dans ce livre, il explique à l’aide de plusieurs mini-chapitres l’anatomie et les fonctions (mémoire, langage, contrôle des sens…) du cerveau. Il replace aussi ces découvertes dans un contexte historique, résumant l’émergence des sciences cognitives et les débats associés, tels que les liens entre l’esprit, la pensée et le cerveau.

 

J’ai toutefois été surprise par le style de l’ouvrage, que j’imaginais plus ludique. Le format de « dialogue » semble par moments un peu artificiel, et les transitions, à l’écrit, sont un peu brutales. Le contexte dans lequel j’avais trouvé le livre et mes propres préconceptions m’avaient amenée à imaginer le « petit fils » comme un enfant d’école élémentaire. Fausse route ! Il est en fait âgé de 16 ans. Les explications reposent donc sur des connaissances scolaires et culturelles déjà fournies (le cerveau, les hormones commencent à être enseignés au lycée). Le niveau m’a tout de même semblé un peu haut, les phrases étant denses, et le vocabulaire riche. Par exemple, en parlant du sommeil paradoxal, Jean-Didier Vincent écrit : « Il consoliderait les traces mnésiques ayant une valeur essentielle à la survie du rêveur. C’est en effet dans le domaine de l’adaptation et de la dimension temporelle de l’état fluctuant de la psyché que se trouve la fonction la plus importante de ce sommeil » p. 50 (souligné par nous). Comprendre cette phrase requière d’avoir saisi plusieurs notions en amont. Un glossaire, et davantage de schémas pour les parties techniques, auraient peut-être été les bienvenus.

La richesse de cet ouvrage en fait cependant un outil intéressant pour préparer, en tant qu’éducateur, des interventions ou leçons sur le cerveau. Pour les jeunes enfants, un deuxième effort de clarification et de vulgarisation semble nécessaire. Ayant moins d’expérience avec des élèves de lycée que du primaire, je vous laisse juges du niveau de difficulté : certains passages peuvent peut-être s’intégrer plus que d’autres au programme traditionnel. De manière globale, ce livre condense les thèmes principaux des sciences cognitives, et les informations permettent d’alimenter une culture certaine pour entretenir des interactions avec les enfants.

BD: Les petites bulles de l’attention

Une BD pour comprendre les mécanismes de l’attention ? Dessinée et rédigée par un Directeur de recherche ? C’est possible !

Jean-Philippe Lachaux travaille au sein de l’Unité Inserm “Dynamique Cérébrale et Cognition” à Lyon. En cette fin d’année 2016, les éditions Odile Jacob publient son ouvrage Les petites bulles de l’attention. Se concentrer dans un monde de distraction. On voit assez rapidement que le format est inédit : plus petit qu’une BD, plus grand qu’un livre, assez fin mais bien rempli.

Le “livre” comprend trois parties:

  1.  Une BD sur l’attention, destinée aux petits et grands (dès la maternelle)
  2. Une reprise et un approfondissement des explications, sous forme de texte, assorti de dessins et propositions d’expériences pour mieux comprendre son attention
  3. Un petit jeu de questions / réponses pour ceux qui se demandent toujours comment se concentrer

On pourra s’étonner de découvrir que les dessins, au design comique et coloré, sont de l’auteur lui-même. Chaque planche de BD porte un titre explicite, pour expliquer une notion précise. Jean-Philippe Lachaux commence par expliquer ce qu’est le cerveau et à quoi il sert. Les neurones entrent bien entendus en scène, prenant la forme de créatures proches des éléphants: les informations arrivent pas les oreilles (dendrites) et les messages sont envoyés par la trompe (l’axone). Si vous trouvez que cela est différent de notre version Cogni’Junior, c’est parce que ces fascinantes cellules éveillent des idées et métaphores différents chez les scientifiques eux-mêmes ! La BD oscille entre un format narratif et des explications scientifiques, toujours illustrées. Le livre est écrit à la 2e personne du singulier et le personnage principal est le lecteur (désolé, vous serez un chauve à la tête bien ronde). Pour différentes actions exécutées par le personnage, on voit ses neurones s’activer.

Jean-Philippe Lachaux explique les mécanismes de l’attention avec beaucoup d’imagination et d’humour. Il utilise des images vivantes et des métaphores pratiques visant à mieux contrôler son attention. On retrouve ainsi Maximoi, le sage aux grandes intentions, qui donne des missions précises et concrètes à Minimoi pour une exécution rapide et efficace. L’image de la poutre est aussi très parlante pour qualifier le type d’attention requis pour certaines tâches: plus ou moins longue, plus ou moins étroite (difficile à traverser), plus ou moins haute (associée à des enjeux importants).

Nous allons nous arrêter là pour ne pas spoiler la lecture 🙂

Le texte suivant la BD en reprend les notions principales. On regrettera parfois de ne pas avoir eu des informations plus tôt. Par exemple, les neurones de la BD ont différentes couleurs en fonction de leur localisation dans le cerveau. (C’est peut-être fait exprès pour relire la BD !). De plus, Jean-Philippe Lachaux utilise l’image de neurones- chefs pour parler des neurones du cortex préfrontal, notamment impliqués dans la planification d’actions complexes. Etant donné cette fonction de coordination, c’est une métaphore tout à fait justifiée. Cependant, c’est un parti pris que nous avons souhaité éviter dans notre narration Mimi la microglie, afin de mettre en avant l’activation de réseaux cérébraux étendus et de ne pas donner l’image d’un centre localisé de l’identité. On comprend bien toutefois dans l’ouvrage de Jean-Philippe Lachaux qu’une personne se définit par de multiples désirs, intentions et actions impliquant un vaste ensemble de neurones. La deuxième partie de l’ouvrage est donc une reprise utile de la BD, et les expériences proposées sont simples et ludiques. Un petit bonus aurait peut-être été une liste de références externes pour continuer la recherche d’information sur le sujet (à la fois pour les éducateurs et les jeunes).

En bref, un livre à recommander, pour entrer dans le sujet, passer un bon moment et/ou discuter de l’attention avec les plus jeunes.

  • Pour un format plus traditionnel de livre scientifique, vous pourrez trouver l’ouvrage Le Cerveau Funambule. Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences (2015), du même auteur.
  • Comme on est un peu égoïstes, on vous fait un peu de pub pour notre BD.
  • La Main à la Pâte propose des activités à faire en classe sur l’attention.

 

Jessica Massonnié

OCEANA – Journal de Bord – Début des Neurosciences

Après la présentation du stress, la transition se fait avec le cerveau. Ils étaient arrivés à la question : oui mais pourquoi on stresse ? Il est temps d’aller donner quelque base de compréhension du fonctionnement du cerveau pour voir pourquoi il est en cause et comment on pourra réduire son stress et mieux apprendre si on le comprend un peu mieux.

Caroline


Nous sommes partis de savoir comment fait-on pour prendre une trousse dans sa main. Je tend ma main. Oui mais pourquoi ? Que se passe-t-il  ? Et bien je regarde ma trousse, je décide que je veux l’attraper et donc je donne l’ordre à ma main da l’attraper. On parle alors des 5 sens.

Information envoyée aux neurones. Qu’est-ce uq’un neurone ? Les peluches circulent dans la classe et rapidement les élèves les adorent. Alors on les accroche au tableau pour que tout le monde les voit bien. Puis on décide de dessiner nos amis les neurones. Après une belle représentation de neurones, on écoute la lecture du premier chapitre de Mimi. On commence à aborder l’idée du signal éléctrique et du potentiel d’action. Mais sen est trop pour heureux, ils restent sur les dendrites, le soma, l’axone et les terminaisons synaptiques. La plasticité prévue au prochaine épisode devrait nous permettre de continuer dans ce sens.

 

Isabelle

Chez les CM2 :
Tout a commencé avec la présentation du neurone, une des cellules de notre cerveau. Notre support, les neurones peluche d’Alicia Lefevbre permettent aux élèves de visualiser les quatre parties distinctes. Toute la transmission du message est abordée de manière générale avec le message électrique.
Si le cerveau traite des informations, comment les reçoit-il ? Les portes d’entrée sont les cinq sens.
À la séance d’après, chaque élève découpe son neurone et retrouve les différentes parties. À partir de là, il est possible de créer un réseau neuronal. Chaque élève choisit de déposer son neurone à l’endroit qu’il souhaite et un réseau neuronal apparaît au mur de la classe. Les premières bases sont ainsi présentes concrètement.
Durant les deux séances suivantes, nous pouvons développer les différentes notions :
– La plasticité cérébrale,
– Comment apprend-on ? avec la nécessité de devoir répéter pour consolider l’information,
– L’activation des différentes aires du cerveau,
– La certitude que le cerveau peut apprendre tout au long de la vie.
Les élèves s’intéressent. Ils vont pouvoir communiquer leurs connaissances sur le fonctionnement du cerveau.

Ils ont plein d’idées, en voici quelques exemples :
– fabrication d’un puzzle avec les différentes aires du cerveau,
– un jeu Memory sur le vocabulaire (synapses, connexions, 5 sens, cellules…)
– avec de la pâte Fimo, et donc en volume, présentation des connexions
– un jeu avec expériences sur les cinq sens (test de vue, test gustatif… pour montrer que le cerveau perçoit des stimuli et les capte pour les traiter,
– un film avec des légos, un personnage qui se pose la question de savoir à quoi sert le cerveau ? la musique choisie est « Mission impossible ? »
– …
À la rentrée de janvier, ce travail va être poursuivi en parallèle avec le nouveau chapitre du programme qui est celui des émotions.
Chez les CP :
Le projet Neurosciences débute tout doucement. La cellule « neurone » est présentée avec le neurone peluche que les élèves ont pu manipuler en petits groupes. Ils vont pouvoir le dessiner et coller l’étiquette des différentes parties du cerveau à la bonne place .Description : SSD:Users:isabellemalet:Dropbox:Captures d’écran:Capture d’écran 2016-12-09 22.00.37.pngDescription : SSD:Users:isabellemalet:Dropbox:Captures d’écran:Capture d’écran 2016-12-09 21.56.08.png

Le rituel correspondant aux exercices d’écoute et d’attention a démarré. Le programme ne peut être segmenté de la même manière pour des enfants de six ans.

 

OCEANA – Journal de Bord – Fin des séances sur le Stress

  • Semaine 3 : arrêt sur image
Dans le programme OCEANA, on avance doucement sur la séquence d’apprentissage autour du stress. Après avoir été confronté à la situation stressante : faire une présentation orale filmée. C’est l’heure de visionner les vidéos enregistrées la semaine dernière. Les élèves sauront-ils repérer les signes du stress ?

Caroline

Bonjour,

Les élèves ont visualisé leur vidéo de présentation qui ont été diffusées à toute la classe. En se voyant en film la plupart ont le reflexe de se cacher le visage. Ils ne veulent pas se regarder. Quand je les ai interrogés sur la raison de ce reflexe, ils ont répondu qu’ils avaient honte et qu’ils n’aimaient pas se voir en vrai (chose très intéréssante, perception de soi et projection mental de son soi très différente de ce que l’on est réellement, est ce en lien avec la confiance en soi ? – est-ce que cela se travaille ? est ce que cela peut évoluer ? ). A la suite de cela les élèves ont eu en leur possession une feuille A4 avec les trois photos prises lors de la séance 1. Ils ont pris connaissance des remarques de la semaine dernière et ont du réaliser une affiche format A3 avec leur propre tableau qui récapitule les sensations ressenties mais aussi observées lors de la séance 1. Le travail en groupe est difficile pour les CE2 qui ne parviennent pas encore à travailler ensemble. Ils dessinent des cases dans lesquels chacun va mettre son commentaire individuel (pas de reflexion collective). Je n’ai pas encore regardé en détail ce qui a été écrit. Il semble difficile pour les enfants de réaliser eux-mêmes un tableau recap. Je prévois de cette semaine une  mise en commun de leurs idées et une construction d’un tableau recap pour pouvoir l’envoyer à la classe de CM2. Ils sont très impatients à l’idée de voir enfin les vidéos des autres.

 

  • Semaine 4 : la rencontre virtuelle avec l’autre classe

Caroline

Sur cette semaine 4 devait avoir lieu la séance 3. Des petits contre-temps ont fait qu’Isabelle et moi-même n’avons pas pu accorder nos emplois du temps pour discuter de cette séance. Alors je l’ai mené sans objectifs précis. Les élèves ont visualisé les vidéos de leurs camarades parisiens. Ils ont apprécié les différents accents. Nous avons relevé quelques éléments de stress en lien avec le tableau préparé en amont par Isabelle qui était bien plus complet et de qualité que celui que nous avions élaboré avec la classe de CE2. Pour l’avenir, il serait bon de séparer les éléments de stress que je peux voir, des éléments de stress que je ne peux pas voir mais que je ressens à l’interieur de moi. Ce qui a été nommé stress interne et externe. Les élèves ont terminé la séance sur la lecture des tableaux mais sans vraiment comprendre l’objectif de ce travail. Dans le futur il faudra appuyer sur l’idée de reconnaitre les critères de stress sur autrui (en regardant les vidéos), et de pouvoir les identifier et les nommer de manière à enrichir son vocabulaire.

L’heure est aux vacances mais nous entamerons dés le vendredi de la rentrée, le fonctionnement du cerveau ! Affaire à suivre.

Isabelle

Du côté de la classe de CM2, les élèves se sont penchés sur les critères du stress visible  et invisible. Cela a permis aux élèves une prise de conscience de ce que le corps est capable de percevoir de son environnement, ce que les autres peuvent voir, mais aussi ce qui ne peut pas être observé.

 

Aujourd’hui, pour les deux classes (CM2 et CE2), c’est l’heure de commencer à comprendre le fonctionnement du cerveau. Les premiers questionnements sont en place grâce à cette introduction, ils sont prêts à commencer les neurosciences.

 

 

Chez les CP, c’était l’heure des questionnaires. Ce fut difficile et long pour les plus jeunes, mais ils semblaient bien consciencieux de répondre le plus justement possible.

 

Comme dit Caroline : Affaire à suivre.

 

OCEANA – Journal de Bord – bonus

Des nouveautés dans le programme

 L’arrivée de la classe de CP
Nous avons eu le plaisir de voir démarrer une classe de CP de Paris. Ils ont donc commencé par les questionnaires. 
Un challenge pour un si jeune âge, il faut suivre la ligne pour répondre, comprendre la question. Cela prend du temps mais les enseignantes Isabelle et Marie-Odile sont motivées, impatientes de voir les résultats des questionnaires. 
Elles ne sont pas les seules, les élèves semblent aussi répondre particulièrement consciencieusement à l’exercice. Ils veulent comprendre les questions au mieux pour y répondre au mieux. Une surprise !
 Début des questionnaires d’autoévaluation
Dans les classes, les questionnaires d’ « autoévaluation de l’activité » ont été réalisés pour la première fois. Pour Caroline, ce fut après une séance de mathématique: La décomposition canonique, et chez Isabelle, ce fut après une séance de calcul mental : soustraction de nombre entier sur ardoise. 
Une surprise attendait Caroline le lundi suivant, les élèves ont réclamé le questionnaire après une autre activité, une évaluation de mathématique cette fois. Avaient-ils besoin d’exprimer leur stress ? De faire part à leur professeur de leur ressenti ? 
Et le mardi, encore. 
Maintenant Caroline est prête ! Elle a les questionnaires photocopiées dans sur le coin du bureau pour répondre à la demande. 
Chez Isabelle, les CM2 ont déjà rempli trois fois le questionnaire, c’est court et apparemment, c’est très apprécié. 
Mais sur quelle corde sensible ou du besoin tirons nous avec ces questionnaires ? 
Du côté de l’équipe, nous avons hâte d’analyser les questionnaires ! 
Jettez un oeil à quelques examples :