Rencontrer Saint Nicolas: une histoire cérébrale

C’est la Saint Nicolas aux Pays-bas, plusieurs pays d’Europe du Nord et en Lorraine et quelques autres régions francaises samedi soir. Saint Nicolas va apporter les cadeaux aux bons enfants. Avez vous été sages cette année ? Etes vous prêts à le rencontrer, et est ce que votre cerveau l’est aussi ?

Alors que ce passe-t-il dans notre cerveau quand on rencontre Saint Nicolas dans la vrai vie ?1

D’abord, le cerveau a besoin de renverser l’image qui arrive au fond des yeux sur la retine. L’oeil est comparable a une lentille d’appareil photo, ce que nous voyons est retourné.

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L’image atterit là bas, à l’arrière du cerveau. Cette région est appelée le cortex occipital parceque c’est contre un os nommé “occiput”. En Latin, ociput veut dire « à l’arrière du crâne ». Logique, n’est ce pas ?

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Ensuite, l’information visuelle est envoyé sur les côté du cerveau, juste derrière les tempes. C’est où vous pouvez trouver le cortex temporal (facile, non ?) et où les objects sont reconnus et comparés à ce que l’on connait à propose de Saint Nicolas: Un cheval blanc, un chapeau rouge, un baton, une barbe blanche … je sais, c’est Saint Nicolas!

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Bien sur, quand vous pensez à « Saint Nicolas » vous pensez probablement aussi au fait que les enfants sages auront des cadeaux et les autres auront une punition (le fouet). Ce savoir associé est remémoré par une autre partie du cortex temporal.

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Enfin peut être, vous recevrez l’un des deux: des cadeaux ou le fouet. Les presents comme les bonbons sont une récompense pour avoir été sage. Recevoir des bonbons activera les centres de plaisir du cerveau. Les manger aussi bien sûr. Quand nous recevons une récompense, nous apprenons une association positive. Plus tard, cela nous guidera notre motivation à nous conduire de la même façon : être un enfant sage.

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Cependant, une punition impliquera d’autre régions du cerveau comme l’amygdale. L’amygdale répond à la peur. Plus problématique, cela va arrêter l’activation des centres du plaisir.

C’est pourquoi enseigner avec des récompenses est meilleur qu’avec des punitions. Cela renforcent le plaisir de l’apprentissage au lieu de l’éteindre.

En fin de compte, l’histoire de Saint Nicolas a evolué et les punitions ne sont plus vraiment au programme. Peut être notre savoir sur le fonctionnement du cerveau a joué un rôle dans cette évolution de la société. Après tout, c’est déjà le cas pour les méthodes d’enseignement.

En savoir plus: 
Brain from top to bottom

 

cet article a été publié à l’origine sur le blog : donders wonders