Mimi et le mouvement volontaire

 

 

 

 

 

Découvrir le conte

Mimi et le mouvement volontaire

 

 

Mimi explore le cerveau dans une nouvelle aventure parlant du mouvement et son exécution.

 

 

L'équipe CogniJunior

/ CogniJunior

L’écriture de ce conte a été motivée par la demande de Jennifer C. atteinte d’infirmité motrice cérébrale et qui souhaitait vulgariser sa maladie. Nous avons finalement décidé de parler de l’IMC sous un autre format et de proposer les bases des fonctions motrices dans un conte à part entière.

>

 

 

Télécharger le conte / Licence Creative Commons Attribution

 

 

Les péripéties de Mimi :

Fronti, un neurone du cortex frontal, s’étonne que les ordres de mouvement que lui et ses collègues envoient  à d’autres neurones ne soient pas suivis par des retours de confirmation d’exécution. Il est donc soucieux. Dans les parages, notre amie Mimi la microglie décide de l’aider à trouver où l’ordre du mouvement bloque : elle va donc suivre la propagation du message pour comprendre d’où vient le problème. Elle embarque dans son aventure Boulie, une microglie qui voudrait faire croire qu’elle n’a peur de rien. Autant dire d’un tel voyage risque de la mettre à rude épreuve.

Des neurones qui décident du mouvement dans le cerveau aux moto-neurones, qui commandent le muscle directement, en passant par tous les neurones qui interviennent dans la mise en place de l’action, Mimi fait un voyage exceptionnel du cerveau à la moelle épinière. Au fil de son aventure, elle comprend l’importance de confirmer que les ordres ont bien été effectués (par le biais de ce que l’on appelle des “boucles de rétro-action” ou feedbacks), et découvrira la possibilité de “court-circuiter” un bref instant le cerveau.


Notions scientifiques :

 Cette histoire, à envisager comme une suite des aventures de Mimi la microglie (posant les bases de compréhension concernant notamment la communication entre neurones) a pour but d’illustrer des notions globales d’anatomie et de physiologie du système nerveux relatives au mouvement, tout en sensibilisant aux pathologies du mouvement. Celles-ci ont en effet tendance à induire des appréhensions et préjugés vis-à-vis des personnes malades, dont on peut penser qu’elles ont une atteinte cérébrale, alors que ce n’est pas forcément le cas. Cette histoire est née de la participation et l’envie de Jennifer, atteinte d’IMC ou Infirmité Motrice Cérébrale, nous ayant contacté car elle souhaitait vulgariser sa maladie.

Pour ce faire, nous présentons :

  • Les différentes régions cérébrales, les neurones intervenant lorsque l’on décide d’effectuer un mouvement et leurs rôles respectifs
  • Le moment auquel ils interviennent dans la chaîne d’actions
  • L’endroit où ils se trouvent dans le corps (dans le cerveau pour certains mais aussi dans la moelle épinière pour d’autres).
  • La différence entre un mouvement volontaire, planifié dans le cerveau et envoyé au membre concerné, et un mouvement réflexe.
  • Les boucles de rétro-action et l’importance de vérifier en permanence la teneur des messages nerveux transmis en amont et en aval.
  • Différentes pathologies du mouvement (dont l’Infirmité Motrice Cérébrale), leurs causes et conséquences.

Références scientifiques :