Comment enseigner le cerveau aux enfants ? En utilisant des histoires – validation scientifique

Comment enseigner le cerveau aux enfants? Notre étude montre que les enfants répondent très bien aux histoires. Sceptique ? Nous avons mené une expérience et nous vous invitons à la répliquer. Voilà comment nous avons fait.

 

Atteindre l’audience et les enfants: un challenge

C’est important pour les chercheurs de partager leur travail avec le public, mais c’est aussi un challenge. Quand un scientifique essaie d’expliquer une experience complexe, il a beaucoup de choix à faire sur les éléments à simplifier pour expliquer sans oublier des détails importants et les limites d’application.

Par example, si il veut expliquer la science aux enfant, une histoire peut être lu parlant de neuronnes puissants (et leur gentils et aidant cellules de nettoyage) pour rendre les enfants impliquéset connectés à ces nouvelles information, et les aidant à se rappeler. Mais cela peut aussi créer une image altérée des cellules du corps qui ne serait pas exacte.

 

Est ce que les histoires amènent seulement de l’amusement ou peuvent-elles être éducative?

Les chercheurs espèrent que, en racontant des histoires qui se déroulent à l’intérieur du cerveau, les informations vont être accéssible aux plus jeunes. Mais rester conscient de tous les biais que les métaphores peuvent amener est difficile, il faut donc garder les métaphores au plus proche de la description de l’environnement cérébrale.

Par example, dans l’histoire de « Mimi la microglie », les microglies sont des cellules d’une grande pour le cerveau. Dans l’histoire, Mimi, une des microglie, voyage dans le cerveau. Elle cherche le « patron » du cerveau et suit les messages que les neurones s’envoient pour remonter à la source du l’envoi de ses messages, qui doit obligatoirement être le chef du cerveau. N’est ce pas ? N’en disons pas plus sur l’histoire. En parallèle d’être une histoire amusante, il y a beaucoup d’information sur la neurobiologie du cerveau.

Nous avons donc essayé d’estimer si notre histoire est adéquate pour transmettre et retenir à long term ses informations sur la neurobiologie. Nous avons utilisé une classe d’enfants de 8 ans qui ont participé à l’expérience. Ils devaient dessiner ce qu’ils connaissaient du cerveau avant de lire le conte, après la lecture et quelque temps après (4 jours après).

Example de concepts scientifiques dessinés par les enfants.

Si vous regarder les éléments dans les dessins, nous pouvons collecter les informations que les enfants ont retenu et vérifier que ces éléments ne sont pas altérés. Tout d’abord, au lieu d’un simple dessin du cerveau composé de blocs, après la lecture, la plupart des enfants ont dessiné des cellules et des réseaux de neurones. les dessins se sont montrés assez complexe.

Comment certain concepts ont changé et ont été dessiné avant (pre test), juste après lecture (post test) et 4 jours après la lecture (follow up test)

 

Ce qui était très intéressant, même si les enfants dessinaient comme des petites personnages anthropomorphisés du fait de l’histoire juste après la lecture, quelques jours après, l’humanization diminuait dans les dessins. Pourtant, ils arrivaient tout à fait à se rappeler des différentes cellules et leur fonctions, aussi bien que juste après avoir entendu l’histoire. Cela montre que les enfants arrive à extraire l’information scientfique que nous souhaitions transmettre tout en détectant que les personnages de l’histoire n’était qu’une façon d’apprendre amusante.

Donc, racontons pus d’histoire !!

 

Notre expérience a été publié dans le numéro 104 (Novembre 2019) de la revue Grand N

https://irem.univ-grenoble-alpes.fr/revues/grand-n/consultation/numero-104-grand-n/numero-104-grand-n-2019–581123.kjsp

article 

 

Cette expérience fait suite à notre participation au colloque « telling science, drawing science »

Evaluer l’intérêt pédagogique du conte de Mimi la microglie