Peluches gliales
Inspirée par l’histoire de Mimi la microglie et par le travail artistique d’Alicia Lefebvre, Héloïse Théro a voulu prolonger cette initiative et créer des peluches représentant les cellules gliales.
Les microglies
Comme les véritables microglies, les peluches présentent un corps cellulaire allongé, dont partent de nombreuses ramifications. Au centre des microglies, la fermeture éclair s’ouvre, contenant de petits morceaux de scratch. Ceux-ci se retrouvent sur des mini virus et bactéries (eux aussi cousus main). Une fois le contact établi, les virus sont engloutis par la microglie : autrement dit, ils sont phagocytés !
Les astrocytes
Les peluches astrocytes ont une forme d’étoile (comme l’indique l’étymologie du mot !). Plusieurs dispositifs permettant d’illustrer les différentes fonctions de cette cellule gliale. La pince permet de les accrocher à un tube rouge représentant un vaisseau sanguin, tandis que des boutons de pression sont à apparier avec ceux d’un neurone ou d’une autre cellule gliale. En effet, les astrocytes puisent de l’oxygène et des nutriments dans le sang afin de les redistribuer aux autres cellules. Des aimants, placés sur d’autres parties de la cellule permettent aux astrocytes d’être connectées entre elles. En réalité, elles forment des connexions physiques appelées « jonctions communiquantes ».
Les oligodendrocytes et cellules de Schwann
Ces cellules permettent de créer la gaine de myéline, qui s’enroule autour de l’axone des neurones. La myéline accélère la transmission des messages électriques qui parcourent les neurones. La peluche figurant sur l’image fait partie de la famille des oligodendrocytes : ses différents prolongements permettent de myéliniser plusieurs neurones dans le système nerveux central (composé du cerveau, du cervelet, du tronc cérébral et de la moelle épinière).
Les cellules de Schwann assurent la même fonction que les oligodendrocytes, mais dans le système nerveux périphérique. Elles ne peuvent en revanche myéliniser qu’un seul neurone. Nous avons donc des peluches semblables à celles des oligodendrocytes, mais n’ayant qu’un seul prolongement.
> Au fur et à mesure que nos peluches rencontrent enfants et scientifiques, nous continuons à les améliorer. Notre unique objectif est d’arriver à amuser les premiers tout en représentant fidèlement les découvertes des seconds sur l’univers fascinant qu’est notre cerveau. Nous sommes ouverts aux suggestions.